L’Arabe : une langue sémitique

La langue arabe fait partie de la famille des langues sémitiques, à l’instar de l’hébreu, de l’akkadien, du phénicien ou encore de l’araméen. Ce sont des langues proches par leur lexique, leur sonorité et leur composition syntaxique. La locution langues sémitiques a été utilisée pour la première fois par le philologue allemand August Ludwig Schlözer (1735-1809). Ce dernier a forgé l’adjectif sémitique en s’inspirant de la Bible, notamment les chapitres 10 et 11 de la Genèse, en référence aux descendants de Sem, le fils ainé de Noé.

Les langues sémitiques peuvent être regroupées en trois grands familles : orientale, nord-occidentale et sud-occidentale. La famille orientale comprend l’akkadien, langue du pays d’Akkad en Mésopotamie. La famille nord-occidentale comprend, entre autres, le cananéen, duquel est issu l’hébreu, et l’araméen. La famille sud-occidentale regroupe l’arabe ou encore l’éthiopien. De manière générale, l’ensemble de ces langues étaient parlées, et continuent de l’être pour certaines d’entre elles, dans la péninsule arabique et sa périphérie.

Même s’il est difficile de dater l’origine exacte de la langue arabe, ses premières traces remonteraient selon certaines sources aux IIe ou IIIe siècles. Ses premiers locuteurs seraient issus de la péninsule arabique, voire plus précisément de la région du Yémen. Mais ce n’est qu’avec l’avènement de l’islam que la langue arabe connaîtra une expansion fulgurante. Ainsi, la langue arabe se diffusa jusqu’en Espagne à l’Ouest et jusqu’en Asie centrale à l’Est.

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